La chronique – L’offre Station Game au CSAPA La Station

Cette semaine on se retrouve au CSAPA La Station à Orléans pour la 15ème chronique !

Le CSAPA La Station propose un accueil à destination des jeunes usagers de moins de 23 ans qui présentent des conduites addictives avec ou sans substances ainsi que leur entourage. C’est un établissement de prévention et d’intervention précoce, un lieu d’écoute, d’accueil, d’accompagnement et de soins, gratuits, anonymes et confidentiels

Depuis 2015, l’APLEAT ACEP a un binôme spécialisé dans la prise en charge des joueurs de jeux de hasard et d’argent ainsi que de joueurs de jeux vidéo excessifs. Celui-ci est composé d’une psychologue, Céline BENOIST et d’une conseillère en économie sociale et familiale, Azélie BRAND. Leur mission est transversale sur le CSAPA adulte et jeunesse.

Récemment, le binôme a mis en place une offre d’accompagnement de médiation numérique auprès des joueurs excessifs de jeux vidéo : Station Game

Vidéo présentation Station Game

Sur rendez-vous, le binôme jeu accueille les patients au sein de La Station dans l’objectif de : 

  • Créer une alliance thérapeutique par le biais de l’outil commun : le jeu vidéo. Et ainsi éviter le face à face pouvant être angoissant.
  • Utiliser l’écran comme outil supplémentaire d’évaluation et d’analyse de la situation
  • Développer la capacité des jeunes à utiliser le jeu de manière thérapeutique
  • Les aider à gérer leur pratique de jeu

Station Game a pour mission d’utiliser les jeux vidéo comme outil de médiation et de soin. Cet outil possède un univers extrêmement riche en termes d’expérience, scénarios, personnes et lieux. Il permet ainsi de pouvoir expérimenter diverses situations en lien avec leur vécu personnel. Il permet de rejouer des difficultés conscientes ou inconscientes et/ou des questionnements. Il est parfois difficile d’aborder ce qu’il ne va pas et certains événements de vies ne peuvent pas être nommés. Les jeux vidéo vont permettre aux professionnels de s’adapter aux patients et d’utiliser un langage commun qui est celui des images.  De ce fait, les images facilitent un travail d’intégration du vécu des patients. 

Simulation d’un rendez-vous

Pour répondre à la problématique des joueurs, le binôme jeu dispose d’une large bibliothèque de jeux vidéo se jouant seul ou en coopération ainsi que du matériel de gaming. Les professionnels proposent aux patients de jouer à un jeu choisi ensemble durant les rendez-vous. Ils sont amenés à jouer avec eux ou à être en soutien pour les accompagner dans leurs difficultés dans et à travers celui-ci. Des moments d’échange avec les joueurs sont également là pour permettre une élaboration du vécu dans le jeu mais aussi de tout ce que le patient souhaite aborder au cours de la séance. 

Bureau gaming
Bibliothèque de jeux vidéos

L’offre de soin Station Game peut être proposée à tous les joueurs excessifs de jeux vidéo peu importe l’âge.

Si vous ou un de vos proches êtes concerné par l’usage excessif des jeux vidéo, n’hésitez pas à contacter nos professionnels pour qu’ils puissent vous aiguiller : 02.38.42.22.01 ou parlonsjeux@apleat-acep.com 

A bientôt pour découvrir une nouvelle action réalisée par l’association ! 

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La Chronique – Atelier journal au CSAPA CAET

Cette semaine on se retrouve au CSAPA (Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) CAET à Bourges pour la 14ème chronique!

Le CAET est une structure d’accueil, d’écoute, de soins et d’accompagnement pluridisciplinaire à destination de toutes les personnes ayant des usages de drogues ou des conduites addictives. C’est un lieu d’accueil confidentiel, gratuit et anonyme. 

Depuis 2022, l’établissement met en œuvre un projet d’action renforçant l’autonomie des personnes dans la gestion et dans la compréhension de leur conduite addictive. Cet axe de travail a pour objectif de développer les compétences psychosociales des patients. Pour cela, les professionnels de l’établissement ont décidé de proposer des ateliers d’inspiration “éducation thérapeutique du patient”

Dans le cadre de ce projet, les professionnels ont réfléchi à l’idée de proposer un atelier journal. L’équipe est persuadée que sa mise en place est importante en raison de ses vertus fédératrices, utiles tant au niveau individuel que institutionnel. Suite à la mise en place d’un questionnaire pour connaître l’avis des personnes accompagnées du CSAPA CAET, une dizaine d’entre elles ont répondu favorablement à la mise en place de l’activité. 

Un travail de longue haleine
L’ensemble des dessins réalisés par les personnes accompagnées du CSAPA CAET

L’atelier à visée thérapeutique a été proposé pour donner la possibilité aux personnes accompagnées du CSAPA CAET de s’exprimer librement sur divers sujets, qui peuvent les concerner ou non. La mise en mots de leurs expériences personnelles a pour but de favoriser la mise en sens et la conscientisation individuelle de leurs problématiques et conflits internes,  nécessaires à la compréhension des facteurs qui influencent leurs consommations (début, rechute,…). Il a été analysé que de nombreux patients présentent des difficultés à canaliser et analyser leurs pensées comme leurs émotions. D’un point de vue psychanalytique, le groupe et les productions finales de l’atelier journal permettraient de créer une contenance psychique vectrice de sens. Les journaux réalisés ne sont pas voués à être diffusés en externe, ils ont vocation à rentrer dans le parcours de soins des personnes accueillies. La diffusion papier est limitée aux personnes accueillies, leur entourage et les professionnels de l’association

L’atelier journal a été proposé dans le but de répondre à plusieurs objectifs : 

  • Développer l’estime de soi
  • Exprimer ses émotions
  • Apprendre à s’accepter 
  • Permettre de se sentir utile (collectivement/individuellement)
  • Apprendre à s’inscrire dans un groupe de pairs 
  • Favoriser la rencontre et le partage 

Après de nombreux échanges entre professionnels et personnes accompagnées du CSAPA CAET, il a été décidé que tous ensemble ils réaliseront 1 journal par trimestre, l’équivalent de 4 journaux durant l’année 2023. Élodie Laurent, Éducatrice spécialisée et Morgane Nouaille, Psychologue clinicienne sont chargées d’animer 2 fois par mois les différents ateliers permettant la réalisation des journaux. Dans le cas où les intervenantes sont absentes, d’autres professionnels reprennent occasionnellement les rênes. Sans aucune obligation de participation, chacun à la possibilité d’apporter sa contribution sans contrainte d’adhésion sur un temps défini. Les personnes peuvent venir durant une séance entière ou même 5 minutes, venir à une séance et pas aux autres. Les personnes accueillies vont prochainement pouvoir également participer à l’atelier sans venir aux différentes séances de création : une boîte de recueil, actuellement en cours de réalisation, sera installée en salle d’attente pour que chacun puisse y déposer un texte, un dessin,… Les créations peuvent aussi être déposées en main propre à l’animatrice d’accueil. Les professionnels souhaitent que le journal soit le plus ouvert possible et qu’il représente l’hétérogénéité des personnes accueillies.

En plein travail d’écriture
Un espace propice à l’imagination et à la créativité

Depuis janvier 2023, 6 personnes accompagnées ont travaillé sur la création du premier journal grâce aux diverses séances dédiées à ça : lectures d’articles et de journaux, échanges réguliers autour de l’esprit et de la forme du journal, écriture de poèmes/textes, élaboration de dessins,… Le travail a été réparti durant 3 mois en plusieurs étapes : la composition, la création, la mise en forme et le dépôt du journal. Tout l’investissement fourni a amené à la sortie du 1er numéro durant l’hiver 2023. Un grand merci à l’imprimerie Notre-Dame qui a gracieusement imprimé notre journal. 

Toutes les personnes ayant participé à la création de ce premier journal sont satisfaites du travail réalisé. Tous les participants sont très demandeurs et se sont énormément impliqués dans les temps de travaux collectifs. Malgré les différences d’âges, de milieux et de problématiques de très belles choses ont pu être réalisées tous ensemble. L’association est fière de ce fabuleux projet mené à bien par les professionnels du CSAPA CAET. Tout le monde s’est empressé de feuilleter le journal et de réfléchir à du contenu pour le prochain numéro qui sera diffusé fin juin, début juillet. 

Première page de couverture du 1er journal élaboré par le CSAPA CAET

Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir une nouvelle action réalisée par l’association ! 

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La chronique – Atelier préparation au code de la route au Pass’âge

Cette semaine on se retrouve au Pass’âge (Point d’Accueil et d’Ecoute Jeunes & Espace de Vie Sociale) à Sancoins pour la 13 ème chronique!

Le Pass’âge a pour objectif de développer une fonction préventive d’accueil, d’écoute et de soutien qui s’adresse à la fois aux jeunes et aux parents. L’équipe de l’établissement accueille et écoute de façon inconditionnelle et sans rendez-vous les jeunes et leurs familles confrontés à des situations de mal-être, d’échec scolaire, de conflits familiaux, à des conduites à risques,…

Sancoins est une ville très reculée et avec très peu de services. Il est primordial de se déplacer dans les villes alentour pour pouvoir satisfaire ses besoins. Disposant de très peu de moyens de transport, les professionnels du PAEJ ont constaté que sur un territoire rural comme celui de Sancoins, l’accès au permis et à la mobilité sont donc essentiels pour les jeunes. 

A ce jour, nous constatons que peu de jeunes ont passé l’examen du code. Cela s’explique par le coût élevé de la formation en auto-école, le manque de confiance en eux, et que franchir le pas de s’inscrire à l’examen est compliqué.

Dans le cadre de cette constatation, l’équipe du Pass’âge a mis en place depuis juin 2022 un atelier de préparation à l’épreuve du code de la route pour ceux désirant passer l’épreuve en candidat libre. A destination des jeunes du territoire de 17 à 25 ans, cette activité a été mise en place en partenariat avec la Mission Locale Cher Sud.


Cette activité a été proposée aux jeunes dans le but de répondre à plusieurs objectifs: 

  • Rendre l’examen du code accessible à tous 
  • Lutter contre les exclusions
  • Développer la confiance en soi

En pleine séance collective de code

Tous les mardis, les professionnels proposent aux jeunes du centre des accompagnements individuels le matin et collectifs l’après-midi.

Les accompagnements se font par le biais d’une connexion à la plateforme Internet “Ornicar“, dont l’abonnement est gracieusement pris en charge par la Mission locale. A chaque atelier collectif, les jeunes réalisent plusieurs séances de code pendant lesquelles ils partagent tous ensemble leurs questions et réponses. 

Depuis un mois, les professionnels proposent également des accompagnements individuels pour les jeunes qui sont prêts à passer l’examen. Dès que leurs résultats atteignent régulièrement 30 points sur 40, des accompagnements individuels leur sont proposés pour les préparer à l’épreuve, en les mettant dans les conditions de l’examen. L’objectif est de mettre les jeunes en confiance pour qu’ils ne se retrouvent pas perdus le jour J et que le stress ne prenne pas le dessus sur eux.

Damien, un jeune du Pass’âge a pu nous confier : “L’atelier m’aide à apprendre le code plus agréablement, je ne suis pas dans cette optique de “révision scolaire, assis à mon bureau”, là je peux débattre sur le moment avec d’autres personnes. On peut exprimer chacun nos points de vue, et le tout dans une bonne ambiance.” 

Cet atelier permet aux intervenants de créer un premier contact avec les jeunes, pour pouvoir ensuite, pour ceux qui le souhaitent, enclencher des accompagnements individuels en fonction des problématiques exprimées. Une activité très attractive auprès des jeunes, environ 20 d’entre eux ont pu être accompagnés depuis le début de sa mise en place.

Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir une nouvelle action réalisée par l’association ! 

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La chronique – Atelier esthétique au Centre Thérapeutique Résidentiel La Levée

Cette semaine on se retrouve au Centre Thérapeuthique Résidentiel de La Levée à Orléans pour la 12ème chronique !

Le centre accueille des femmes et des hommes majeurs avec ou sans traitement de substitution ayant des conduites addictives à des produits psychoactifs (stupéfiants, alcool et médicaments). Tous souhaitent bénéficier d’une prise en charge globale dans le cadre de leur démarche volontaire d’insertion.

Une prise en charge médico-psycho-socio-éducative en addictologie est assurée par l’équipe pluridisciplinaire. Par ailleurs, les activités collectives proposées par le personnel font partie du contrat de soin et d’insertion.

Lors d’échanges informels, certains résidants ont pu exprimer de l’intérêt quant à la possibilité d’avoir une activité leur permettant d’apprendre et/ou de réapprendre à prendre soin de soi. Dans le cadre de cette demande, les professionnels ont décidé de mettre en place depuis début mars un atelier esthétique, activité qui s’inscrit dans les projets personnalisés de chacun.

Laura Grilli-Gatling, et Patricia Koko, Aides médico-psychologique proposent aux résidants de réaliser 1 fois par semaine différents types de soins : masques pour les mains et le visage ou encore séance manucure. Les deux intervenantes s’adaptent en fonction des envies et des besoins de chacun. L’activité est libre d’inscription et n’a pas de visée obligatoire. Chaque personne a l’occasion de s’inscrire ou non de manière ponctuelle ou récurrente.

Julie en pleine préparation d’un masque pour les mains

Cette activité a été proposée aux résidants dans le but de répondre à plusieurs objectifs: 

  • Reconstituer l’image de soi/Favoriser l’estime de soi 
  • Tendre à la sérénité du corps (bien-être et détente)
  • Apprendre à prendre soin de soi et de son corps 
  • Développer ses compétences psychosociales 
  • Savoir partager ses connaissances 

Pour favoriser le bon déroulement de l’atelier, l’association a alloué un budget pour que l’équipe puisse acheter les produits nécessaires à la réalisation de l’activité. Ainsi, le personnel a pu acheter différents produits : aloé vera, argile verte, huile de coco, huiles essentielles, bicarbonate de soude, serviettes de toilettes…

Durant 1 heure, les intervenantes aident chacun d’eux à réaliser ce dont ils ont besoin. Ils cherchent ensemble les bonnes recettes directement sur Internet. Après avoir trouvé les soins adéquats à leurs besoins, tous passent à la partie pratique. Laura et Patricia les guident dans la réalisation de leurs soins tout en leur apportant leurs conseils personnels. Ce moment de détente permet d’échanger tous ensemble et de partager ses propres connaissances.

En pleine application du masque pour les mains

Julie a pu nous confier : “L’activité permet de me détendre et de me vider la tête. C’est la première fois que je fais des soins maison, et je sais que je pourrais réutiliser les recettes lorsque je serai chez moi.”

Des moments entre professionnels et résidants qui permettent d’échanger plus facilement et de connaître davantage les besoins de chacun. Une première séance qui a été très appréciée par tout le monde. L’intégration de cette activité au sein du centre a été une grande réussite. Tous ont hâte de participer aux autres séances pour continuer à prendre soin d’eux tout en apprenant à nouveau à se faire confiance. 

Pour en savoir plus sur le Centre Thérapeutique Résidentiel de La Levée : La Levée – APLÉAT-ACEP (apleat-acep.com) 

Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir une nouvelle action réalisée par l’association ! 

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La chronique – Accès à l’alimentation (petit-déjeuner + accès continue à la nourriture) au CAARUD Le 108

Cette semaine on se retrouve au CAARUD (Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des risques pour Usagers de Drogues) Le 108 à Bourges pour la 11ème chronique !

Le CAARUD est un lieu d’accueil inconditionnel, gratuit et anonyme, de prévention et de réduction des risques et des dommages. L’équipe pluridisciplinaire de l’établissement accompagne les personnes suivies durant des temps d’accueil individuel et collectif

Après avoir constaté un non-accès à la nourriture de façon régulière pour la population en situation de précarité, l’équipe propose un libre accès à l’alimentation aux personnes accueillies au CAARUD. Grâce au partenariat avec la Banque Alimentaire et aux paniers donnés gracieusement nous pouvons continuellement répondre aux désirs de chacun.

Dans la continuité du projet, un atelier petit-déjeuner est proposé chaque mois par les professionnels. Sur l’exemple du CAARUD Sacados 45 qui organise des petits-déjeuners hebdomadaires, l’équipe du CAARUD Le 108 a souhaité proposer la même expérience à Bourges.

Libre accès à la boisson

1 fois par mois, les personnes accompagnées par le CAARUD sont invitées à partager un moment convivial autour de la préparation et la dégustation d’un petit-déjeuner. Pendant la saison estivale, les petits-déjeuners sont réalisés derrière la piscine du centre nautique et  pendant la période hivernale, ils se déroulent dans les locaux du CAARUD.

Les intervenants ont mis en place un système d’inscription afin de prévoir au mieux la quantité de nourriture à apporter. Sans inscription, il est malgré tout possible de participer à l’atelier. Dans le cas où il y aurait une forte adhésion, l’activité pourrait être répétée deux fois par mois

Installation du petit-déjeuner en extérieur

En fonction des souhaits de chacun, les intervenants sélectionnent chaque mois les produits alimentaires à amener pour l’atelier petit-déjeuner. Les professionnels sont amenés à aller acheter les dernières courses si d’autres envies surviennent. 

Professionnels et personnes accueillies contribuent à l’organisation du petit-déjeuner en passant par sa préparation et son installation. Chacun se répartit les rôles et s’entraide pour réaliser un événement à la hauteur des attentes. Un moment où chacun peut partager ses connaissances et ses expériences culinaires. Un bon moyen de favoriser la socialisation et la participation de chacun dans la vie de la structure.

Emballage des aliments

Préparation du petit-déjeuner

Ces services ont été proposés dans le but de répondre à plusieurs objectifs : 

  • Créer du lien social 
  • Rompre l’isolement du public précaire en allant à leur rencontre 
  • Garantir l’accès à l’alimentation à toute période de l’année
  • Promouvoir la participation du public au fonctionnement de la structure

Plusieurs participants ont pu nous confier : “Ce sont des moments de partage sympathiques qui permettent de se réunir en intérieur ou en extérieur et de retrouver des connaissances.”

Toutes les personnes accompagnées sont contentes des moments qu’elles ont pu partager toutes ensemble et reconnaissantes du geste fait à leur égard. Les professionnels apprécient ces moments collectifs qui leur permettent de pouvoir discuter de manière plus conviviale de sujets parfois délicats ou difficiles à aborder dans la vie de tous les jours.

Discussion avec une personne accompagnée par le CAARUD Le 108

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La chronique – Atelier contes au Centre social Cher Tsiganes

Cette semaine on se retrouve au Centre social Cher Tsiganes à Bourges pour la 10ème chronique !

Le Centre social accueille et accompagne les gens du voyage dans l’ensemble de leurs démarches d’insertion et de citoyenneté au plus près de leurs lieux de vie. De nombreuses activités à destination des familles sont mises en place par l’équipe. Dans le cadre du projet d’action lié au développement du soutien scolaire et de l’apprentissage des enfants, les professionnels proposent chaque année aux voyageurs un atelier contes

En effet, l’équipe a pu constater que les livres ne font pas partie de l’univers quotidien de la plupart des familles. Les caravanes étant trop petites, il reste difficile pour les voyageurs de trouver de la place pour stocker des bouquins. Le but est clair, donner la chance aux enfants de pouvoir élargir leur culture personnelle en mettant régulièrement des contes à leur disposition pour qu’ils puissent les découvrir et les feuilleter

Cet atelier a été proposé pour répondre à 4 principaux objectifs : 

  • Susciter l’imagination 
  • Inciter à la lecture
  • Développer les connaissances en français 
  • Favoriser les liens intergénérationnels 

Destiné aux enfants et aux parents, cet atelier est proposé plusieurs fois par an lorsque les beaux jours sont de retour. Catherine, bénévole conteuse, co-anime l’activité directement sur les aires d’accueil et les lieux ou les voyageurs se déplacent régulièrement l’été. Durant 1h30, Catherine lit aux enfants différents livres à l’aide de plusieurs supports tels qu’un “raconte-tapis” ou encore un “castelet”.

Utilisation du “raconte-tapis” par la conteuse Catherine

“Qu’est-ce qu’un raconte-tapis ? Et un castelet ?”

> Un raconte-tapis, c’est un grand paysage aux formes modelées par rembourrage qui, une fois installé au sol, servira de cadre au conteur ou à l’enfant pour faire évoluer les personnages de l’histoire. 

> Un castelet, c’est un élément de décor de théâtre de marionnettes servant de cadre à l’espace scénique. 

Grâce à ces supports, la bénévole invite les enfants à participer aux histoires. Chacun a son personnage et peut imiter les bruits qu’il souhaite grâce à des instruments de musique mis à leur disposition. Les professionnels ont décidé de favoriser l’apprentissage par le jeu afin de stimuler les compétences de chacun. Ils estiment que le jeu donne à l’enfant un but précis, concret et l’incite à s’impliquer dans celui-ci. Le jeu est le contexte idéal pour tester leurs connaissances afin d’approfondir la compréhension et l’apprentissage.

Utilisation du “castelet” par la conteuse Catherine

Les parents se joignent régulièrement à l’activité, interpellés par les enfants qui veulent s’amuser et partager ce moment avec eux. Un bon moyen de pouvoir parler avec eux de la scolarité de leurs enfants, de leurs difficultés liées à l’apprentissage et d’évoquer leur enfance de voyageurs

Les enfants attendent chaque année avec impatience le retour de l’atelier. Ils espèrent que les beaux jours arriveront vite pour pouvoir se réunir, s’amuser et voyager dans un monde imaginaire tous ensemble. Cette année, l’équipe espère pouvoir clôturer l’atelier par un spectacle, affaire à suivre… Nous remercions Catherine pour son engagement.

Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir une nouvelle action réalisée par l’association ! 

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La chronique – Formation et prévention au VHC au Csapa résidentiel et aux ACT

Cette semaine on se retrouve autour d’actions de formation et de prévention sur le virus de l’hépatite C auprès des professionnels et résidants de nos établissements résidentiels du Loiret pour la 9ème chronique !

Les usagers de drogues constituent une population particulièrement à risque vis-à-vis des infections du VHC (virus de l’hépatite C). En effet, la proportion de personnes affectées par le VHC chez les usagers de drogue est de 44%, selon les données de l’enquête ANRS-Coquelicot 2011*.

Pour réduire les risques et les dommages (RdRd), liés à la transmission des infections, des mesures sont déployées : 

  • l’éducation aux risques
  • l’accès facilité au dépistage

Traduit en actions, cela donne des actions de formations auprès des professionnels et des actions de sensibilisation et de dépistage auprès des résidants.

Formation des professionnels du Loiret

Des journées de formation ont été mises en place pour tous les professionnels des établissements résidentiels de l’Association (à savoir : La Levée, La Préface, Les ACT la Parenthèse).

L’action a débuté en Novembre 2022 avec Muriel BOEUF, Intervenante du Laboratoire Gilead. Puis, en janvier 2023 avec l’intervention du Dr CAUSSE, Hépatologue à l’hôpital d’Orléans.Tous les professionnels ont été sensibilisés au VHC et à son dépistage pour pouvoir ainsi favoriser l’accès aux soins des personnes qui seraient concernées.

Intervention de Muriel BOEUF du Laboratoire Gilead
Intervention du Dr CAUSSE, Hépatologue à l’hôpital d’Orléans

Sensibilisation auprès des résidants

Des ateliers de sensibilisation ont ensuite été organisés pour les résidants, en janvier et février 2023. Les résidants ont pu échanger autour du VHC à partir de leur connaissance et des pratiques pour prévenir les risques. Les cartes illustrées du jeu “Info/Intox” ont permis d’enrichir le dialogue.

Atelier de sensibilisation au VHC autour du jeu “Info/Intox” édité par l’Apléat-Acep
La fresque réalisée par les résidants

Un atelier de création d’un flyer de sensibilisation par et pour les résidants a ensuite été proposé. Chacun a été invité à récolter les informations principales pour transmettre l’information autour de soi. Tous se sont accordés sur la façon de présenter les informations et l’importance de les illustrer pour attirer l’attention.

C’est en Atelier d’Art Thérapie encadré par Raphaëlle DAOUPHARS, Art thérapeute, que les résidants ont illustré le sujet. Merci à Raphaëlle DAOUPHARS, Art thérapeute d’avoir permis aux résidants d’exprimer leur créativité au travers d’une œuvre commune. 

Une fresque a été réalisée, et a permis d’illustrer la brochure d’information qui sera distribuée à l’occasion de la journée thématique le 13 avril prochain. La fresque sera également exposée dans les locaux du CAARUD à cette occasion.

Rendez-vous le jeudi 13 avril au CAARUD pour une journée “Agir contre l’hépatite”

Le jeudi 13 avril, est organisé au CAARUD Sacados, en partenariat avec le CHRO et avec la présence d’un Hépatologue, une journée de sensibilisation et dépistage du VHC. 

Cette journée permettra aux personnes accompagnées par nos services : 

  • de s’informer 
  • de réaliser un TROD et/ou un dépistage, 
  • de rencontrer un Hépatologue pour une consultation gratuite (sur RDV auprès de Sandie DA COSTA). 

Mais aussi, aux professionnels de l’Association de venir échanger sur le sujet.

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*(Jauffret-Roustide, M., et al. Estimation de la séroprévalence du VIH et de l’hépatite C chez les usagers de drogue en France-Premiers résultats de l’enquête ANRS-Coquelicot 2011. BEH 39- 40 (novembre 2013))

La chronique – Atelier vélo au Club de Prévention Spécialisée

Cette semaine on se retrouve au Club de Prévention Spécialisée du Val d’Auron à Bourges pour la 8ème chronique !

Depuis sa création, le service a pour mission de prévenir la marginalisation et d’aider à l’insertion des jeunes et de leur famille en situation d’exclusion sociale, économique et professionnelle.

L’équipe analyse au quotidien les comportements sociaux des habitants du quartier du Val d’Auron, afin de proposer à leur public des actions adaptées. Les intervenants ont récemment relevé un manque d’accès à la pratique du vélo pour les jeunes et les habitants du territoire

3 principales raisons sont à l’origine de cette exclusion : 

  • soit les jeunes n’ont pas de vélo (précarité financière) 
  • soit ils y ont accès mais n’ont pas les moyens financiers ni les ressources humaines pour l’entretenir au fil du temps (le jeune a un vélo mais ne l’utilise pas)
  • soit les jeunes n’ont pas d’endroit ou les ranger

Par conséquent, l’équipe a réfléchi à un projet d’action autour de cette pratique sportive : favoriser l’accès à l’achat, l’entretien et la pratique du vélo à coût réduit. Dans le cadre de ce projet, Mounir Soufiani et Elodie Brunet, éducateurs de rue, proposent depuis octobre 2021 un atelier “acquisition/réparation d’un vélo”. C’est en partenariat avec l’association “Mon cher vélo” que cette activité a été mise en place. Il a été décidé de travailler en collaboration avec cette structure qui a vocation à promouvoir le vélo, alternative à la voiture au sein de la ville de Bourges et dans le département du Cher. Développer le travail en réseau sur le territoire du Val d’Auron est primordial pour le Club de Prévention afin que les jeunes puissent s’approprier les services disponibles sur leur quartier et y accéder par leurs propres moyens

Les jeunes en plein atelier

Cette activité a été proposée aux jeunes dans le but de répondre à 4 objectifs : 

  • Développer les compétences psychosociales 
  • Développer la capacité à agir en s’investissant dans un projet 
  • Favoriser l’accès à une pratique sportive à coût réduit
  • Découvrir les ressources de son environnement (via le partenariat) 
  • Apprendre à se déplacer à vélo 

1 à 2 fois par mois les 2 intervenants du Club de Prévention se rendent avec 4 jeunes dans les locaux de l’association “Mon cher vélo”, pour co-animer l’atelier avec Jacques Salmon, bénévole. L’association propose de donner gracieusement à ces jeunes des vieux vélos. Sans contrepartie financière ou autre, la structure met à leur disposition l’atelier de réparation ainsi que des pièces neuves et d’occasions pour qu’ils puissent réparer eux-mêmes leurs vélos. 

Chaque jeune participe à cet atelier pour des raisons différentes : 

  • Djamal et Mathis se sont inscrits à cette activité dans le but de réparer les vélos de leurs petites sœurs, inutilisables depuis quelques temps. Leurs familles n’ayant pas les moyens d’acheter de nouveaux vélos ni même de se procurer les pièces de réparation, cet atelier était l’occasion pour eux de faire plaisir à leurs proches. 
  • Khalil et Soulaymane participent à l’atelier dans l’objectif de réparer leurs vélos personnels. L’occasion pour eux de pouvoir à l’avenir se déplacer à faible coût dans la ville, et de pratiquer à nouveau cette discipline qu’ils apprécient tant. 
En plein apprentissage de nouvelles techniques

L’atelier permet aux jeunes du quartier du Val d’Auron de rester actifs en s’investissant dans des projets sur le long terme tout en développant leurs compétences manuelles. Leur patience est mise à l’épreuve, une qualité indispensable pour ce type d’activité. 

Mathis a pu nous confier : “L’atelier m’a permis de réparer mon vélo, ceux de ma famille et ceux de certains habitants. Je suis fier de ce que j’ai accompli. Sans cet atelier, je ne sais pas quand est-ce que j’aurai pu refaire du vélo.”

Djamal et Mathis en pleine réparation du vélo d’une de leurs soeurs

Des moments entre professionnels et jeunes qui permettent d’échanger plus facilement, d’une manière moins intrusive et moins formelle. Les jeunes attendent à chaque fois avec impatience le prochain atelier vélo pour pouvoir se réunir et arriver au bout de leurs objectifs. Tous travaillent dans une démarche d’accomplissement personnel !

Pour faire un don de vélos pour nos jeunes, n’hésitez pas à les contacter : 06.83.45.69.50 ou clubprev.valdo@apleat-acep.com

Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir une nouvelle action réalisée par l’association !

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La chronique – Déménagement des ACT avec TAPAJ

Cette semaine on se retrouve avec le dispositif TAPAJ (Travail Alternatif Payé A la Journée) à Orléans pour la 7ème chronique !
Porté par les CAARUD du Loiret et du Cher, TAPAJ est un programme innovant et positif d’insertion par le travail à destination des jeunes de 16 à 25 ans en situation de grande précarité. Les professionnels de TAPAJ accompagnent les jeunes qui se trouvent loin de tout dispositif de formation, d’emploi ou d’insertion, dans leur projet de vie en leur proposant des plateaux de travail. Cette approche, basée sur les principes du pouvoir d’agir, permet aux jeunes de se remobiliser sur différents aspects de leur vie en valorisant et en développant leurs compétences psychosociales.

Dans le cadre du dispositif, l’équipe de TAPAJ Orléans a récemment proposé un plateau de travail aux jeunes accompagnés : le déménagement des Appartements de Coordination Thérapeutique (ACT) “La Parenthèse”. En effet, les établissements de l’APLEAT-ACEP vont connaître une transition géographique dans la ville d’Orléans entraînant des changements d’adresse dans les semaines à venir. C’est dans ce contexte que Emilien MONGAS, Chef de Service Sécurité, Immobilier, Maintenance, a fait appel à TAPAJ. Il était évident pour nous de donner une opportunité à ces jeunes de gagner de l’argent grâce à la réalisation de cette tâche, tout en étant en corrélation avec leurs projets personnels. 

Ce plateau de travail a été mis en place pour : 

  • soutenir les salariés du service technique dans l’exercice du déplacement du mobilier présent rue Sainte-Anne jusqu’aux futurs locaux situés rue Faubourg Bannier

Le chantier a été réparti sur deux jours, avec une session de 4 heures par jour pour 2 jeunes. 3 jeunes ont pu être mobilisés pour ce plateau de travail. Ils ont été contactés la semaine précédant le chantier pour connaître leur disponibilité et leur volonté d’accomplir les missions attendues.  Tous ont cette volonté de gagner de l’argent immédiatement (payé à la mission), mais chacun s’engage pour des raisons diverses :

  • Julien vient d’avoir 18 ans. Ses parents vont bientôt déménager hors de la région pour des raisons familiales, ce qui va le laisser sans domicile ni moyens de subsistance. Son engagement sur TAPAJ est avant tout de créer du lien et de permettre une continuité dans sa prise en charge avec la Prévention Spécialisée mobilisant différentes compétences éducatives nécessaires à son besoin.
  • Jules, mineur, n’adhère à aucun dispositif proposé par l’aide sociale à l’enfance et se retrouve hébergé chez des amis. Il souhaite travailler sur un projet de formation pour septembre 2023. Le fait qu’il n’ait pas adhéré à un dispositif d’insertion ordinaire et que le délai d’entrée en formation est éloigné, l’ont amené à nous solliciter pour se mettre en activité. “TAPAJ m’évite de passer mes journées à traîner et à me mettre en galère dans la rue” nous partage-t-il.
  • Julian était jusqu’à récemment hébergé et en intérim mais depuis quelques jours il est SDF et sans emploi, à l’heure actuelle gagner de l’argent est primordial pour lui. 

TAPAJ permet ainsi à ses jeunes de rester actifs, créer du lien pour rebondir par la suite.

Le premier jour, ce sont Jules et Julien qui ont été mobilisés pour emporter des cartons dans les nouveaux locaux. Le deuxième jour, il était prévu que ce soit Julie et Julian qui soient mobilisés pour déplacer les meubles.  Malheureusement Julie n’a pas pu venir, Julien a pu la remplacer au pied levé content de pouvoir aider comme il le pouvait. 

Durant ces deux jours, les jeunes ont bénéficié d’un : 

  • encadrement technique de la part d’Emilien MONGAS
  • accompagnement éducatif de la part de Myriam ELGUADROUIRI (encadrant technique) et Vanessa LOPEZ LEAL  (éducatrice en formation).

Jules et Julien ont pu nous confier : “Nous sommes contents de la demi-journée de travail que nous avons réalisée et contents également de la demi-journée qui nous a été attribuée pour nous reposer.

Un bilan encourageant : les 3 jeunes ont été très investis malgré qu’ils aient été épuisés par la charge de travail à accomplir. Du début à la fin tous se sont entraidés, une très bonne entente au sein du groupe a permis de pouvoir s’écouter pour travailler efficacement. Un retour du service technique très positif, ils ont trouvé les jeunes efficaces, terminant les tâches dans les délais. Ils ont recommandé les jeunes pour d’autres missions si l’occasion se présentait.

Pour en savoir plus sur TAPAJ; pour organiser un plateau de travail, ou orienter des jeunes :  https://apleat-acep.com/tapaj/ 

Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir une nouvelle action réalisée par l’association !N’hésitez pas à nous suivre sur les réseaux sociaux pour voir évoluer ce projet (facebook, twitter, linkedin).

La chronique – Yoga thérapeutique au CSAPA CAET

Cette semaine on se retrouve au CSAPA CAET (Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) à Bourges pour la 6ème chronique !

Depuis 2022, le CSAPA CAET met en œuvre un projet d’action renforçant l’autonomie des personnes dans la gestion et dans la compréhension de leur conduite addictive. Cet axe de travail a pour objectif de développer les compétences psychosociales des patients. Pour cela, les professionnels de l’établissement ont décidé de proposer des ateliers d’inspiration “éducation thérapeutique du patient”.

Dans le cadre de ce projet, les intervenants ont mis en place un atelier de yoga thérapeutique depuis octobre 2022. Sans aucune obligation de participation pour les personnes accueillies, les salariés gèrent les inscriptions. L’atelier est limité à 6 personnes pour assurer la qualité du cours proposé. Un fort engagement est constaté de la part des personnes accompagnées.

Le matériel

La yogathérapie est une approche proposée dans le but de répondre à plusieurs objectifs : 

  • restaurer un équilibre perturbé 
  • développer les ressources personnelles 
  • retrouver un bon état de santé (physique, émotionnel et mental)

L’atelier est animé par une professeure de yoga thérapeutique et un professionnel du CAET. Du début à la fin, les participants sont guidés dans l’utilisation des différents outils du yoga : respiration, postures physiques, relaxation et méditation

Pendant 1h30, les participants explorent des postures pour calmer l’anxiété, des respirations pour apaiser le mental. Une pratique qui permet d’accueillir ce qui vient, sans frustration et observer ses ressentis. Cet atelier permet par ailleurs de créer du lien entre les personnes accompagnées et avec les professionnels du CSAPA.

L’atelier est très apprécié de la part des personnes accueillies, qui trouvent du plaisir à y participer malgré des appréhensions liées à la pratique d’une nouvelle activité physique (oui, nous pouvons commencer le Yoga peu importe son âge et sa condition physique). Toutes les personnes confirment que cette pratique est le bon moyen de répondre à leurs besoins, à savoir : calmer leurs émotions et apprendre à gérer certains moments difficiles grâce notamment aux outils tels que les respirations acquises lors des séances. 

Je me dissipe moins, je vois un changement dans mon quotidien” nous confie une participante.

L’importance de pratiquer sur la durée est également mise en avant. C’est pour cette raison que le CSAPA propose plusieurs sessions par an avec une fréquence de 2 séances par mois.

Une expérience très positive pour les personnes accompagnées et l’équipe du CSAPA CAET !

Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir une nouvelle action réalisée par l’association !

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