TAPAJ, Lauréat régional du prix de l’inspiration en ESS en Centre-Val de Loire

TAPAJ, Lauréat régional du prix de l’inspiration en ESS en Centre-Val de Loire

Le prix de l’inspiration en ESS en région Centre-Val de Loire nous a été remis le 16 mai 2019 par la Fondation Crédit Coopératif.

Ce prix est un appel à initiatives, il distingue des projets exemplaires et novateurs pour les territoires. Nous sommes fiers d’être lauréat en région Centre-Val de Loire pour notre action auprès des jeunes via le dispositif TAPAJ déployé dans le Loiret et le Cher.

Remise du prix de l’inspiration en ESS, le 16 mai 2019, par la Fondation Crédit Coopératif

TAPAJ, pour Travail Alternatif Payé À la Journée, est un dispositif de réduction des risques fondé sur l’insertion. Il permet aux jeunes de 16 à 25 ans en errance d’être rémunérés en fin de journée, pour une activité professionnelle qui ne nécessite pas de qualification ou d’expérience professionnelle particulière et ne les engage pas sur la durée. TAPAJ apporte en cela une réponse adaptée aux jeunes en errance que leurs problématiques sociales, éducatives et sanitaires tiennent éloignés des dispositifs de droit commun.

>> Pour en savoir plus sur le dispositif TAPAJ, cliquez ici

Plus d’informations sur le prix de l’inspiration ESS

Dans les médias

Et la suite ?

Nous sommes pré-sélectionnés pour concourir au Prix National de l’Inspiration en ESS !

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Enquête sur les addictions chez les jeunes (18-24 ans)

Paris, le 8 juin 2018 – Le Fonds Actions Addictions, la Fondation pour l’innovation politique et la Fondation Gabriel Péri ont confié à IPSOS la réalisation d’une enquête* portant sur la perception des addictions chez les jeunes et sur l’acceptabilité des différentes mesures de prévention et de soin. L’analyse s’est centrée sur les niveaux de consommation, l’appréhension par les parents des consommations des jeunes, le taux d’accessibilité aux produits, le niveau de connaissance des risques par les jeunes. Elle traite également de la perception plus ou moins positive de certaines mesures de prévention et de soins.

L’enquête fait tout d’abord ressortir des niveaux de consommation inquiétants chez les jeunes en ce qui concerne tous les produits, licites ou illicites. On voit par exemple que 9% des jeunes français fument du cannabis au moins 1 fois par mois, ce taux montant à 25% pour la région parisienne. Les données pour les drogues type Cocaïne, Ecstasy, GHB sont aussi édifiantes pour des produits autrefois moins prisés des jeunes : 340 000 jeunes de 14-17 ans en ont déjà consommé et 255 500 parmi les 18-24 en consommeraient toutes les semaines. Les addictions comportementales ne sont pas en reste avec 25% des 18-22 ans passant plus de 5 heures par jour sur les réseaux sociaux et 16% affirmant passer 5 heures par jour à jouer aux jeux-vidéos. Plus inquiétante encore est la fréquence consommation de pornographie avec 9% de jeunes utilisateurs quotidiens.

On peut estimer que ces chiffres sont en partie dus à la facilité d’accès des mineurs aux produits censés leur être prohibés ; les chiffres le prouvent avec 80% des buralistes acceptant de vendre des cigarettes aux mineurs ; 92% des jeunes estiment qu’il est facile d’accéder à la pornographie, 69% pour le cannabis 65% pour l’alcool et 46% pour la cocaïne ou la MDMA.

L’inquiétude des parents est-elle proportionnelle à ces données très alarmantes ? Rien n’est moins sûr. La consommation en alcool et en tabac est en effet très sous-estimée par les parents avec seulement 10% d’entre-deux qui pensent que leur enfant boit au moins une fois par semaine… alors que la proportion réelle est plutôt estimée à 30% ; elle est de 15 % contre 24 % pour le tabac.

Point important : l’étude a démontré que, chez les jeunes, la perception du danger était clairement présente ; ces derniers sont bien conscients des risques de dépendances, maladies, accidents, échecs scolaires, troubles psychiques qu’entraîne une consommation régulière de produits.

Cette enquête montre que les campagnes de prévention ne sont pas suffisantes pour protéger les jeunes contre les conduites addictives. Des actions de contrôle de l’accès aux produits et aux comportements dangereux sont nécessaires et approuvées. Parmi les mesures plébiscitées par les sondés ont peut citer :

  • L’interdiction de la publicité pour l’alcool
  • L’interdiction du tabac dans tous les lieux publics
  • L’aggravation des peines pour les trafiquants de drogues
  • La systématisation des amendes pour les consommateurs
  • L’aggravation des peines pour ceux qui ne respectent pas l’interdiction de vente d’alcool, de tabac ou de jeux d’argent aux mineurs
  • Le remboursement des traitements contre les addictions (ceci met en évidence que le public fait la différence entre les consommations volontaires et les maladies addictives)

L’augmentation des prix reste toutefois une mesure moins populaire pour les français interrogés, malgré son efficacité prouvée.

On peut donc tirer plusieurs enseignements de ces données :

Les jeunes consomment de plus en plus, et de plus en plus jeunes, mais ils sont bel et bien conscients que ces consommations impliquent des dangers pour leur santé physique et pour leur développement. Les parents, à contrario, semblent mal évaluer l’importance du problème, notamment pour les addictions liées aux nouveaux usages numériques et aux drogues licites. Ces hausses de consommation chez les jeunes renforcent le besoin d’une meilleure prévention/prise en charge avec la volonté exprimée de mettre en place des réformes concrètes (remboursement de traitements, interdiction de vente aux mineurs…) pour en réduire les dommages.

Vous retrouverez l’intégralité de cette enquête sur les sites :

http://www.fondapol.org/   http://www.gabrielperi.fr/

*Enquête réalisée entre le 30 Mars et le 5 Avril 2018. L’échantillon se décomposé en 3 parties : 2005 individus âgés de 18 ans et plus, 1000 jeunes de 14 à 24 ans et 402 parents d’enfant de 14 à 24 ans

Parution de l’instruction ministérielle 2018 relative aux établissements et services médicosociaux

L’instruction ministérielle du 17 mai 2018 relative à la campagne budgétaire pour l’année 2018 des établissements et services médicosociaux accueillant des personnes confrontées à des difficultés spécifiques vient d’être publiée. Elle concerne les ACT, les LHSS, les CAARUD, les CSAPA, les LAM, et le dispositif « Un chez soi d’abord ».

Le montant de l’enveloppe de l’année 2018 s’élève à 619,93 M€, soit un taux de progression de +6,47 % par rapport à 2017.

Le montant de mesures nouvelles disponibles en 2018 est de 5,45 M€.
Les mesures de reconduction, les extensions en année pleine et les dépenses inéluctables en 2018

Le montant des enveloppes consacrées à l’extension en année pleine des mesures nouvelles de 2017 s’élève à 26,43 M€ dont :

le financement de salles de consommation à moindre risque (SCMR) sur 11 mois, soit 1,99 M€
le renforcement de l’offre médico-sociale en CSAPA et CAARUD dont matériel de réduction des risques (RDR) pour 8 mois, soit 1,28 M€
la mise à disposition de tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) VHC en CAARUD et VIH en CSAPA pour 8 mois, soit 0,18 M€
le déploiement de programmes de Réduction des risques et des dommages (RDRD) à distance pour 8 mois, soit 0,17 M€
le renforcement des Consultations Jeunes Consommateurs (CJC) sur 8 mois, soit 1,36 M€
la mise à disposition de la naloxone sur 8 mois, soit 0,27 M€

Par ailleurs, dans le cadre d’un contentieux relatif à la rémunération des médecins spécialistes de l’ANPAA, 419 031 € de crédits sont délégués pour l’année 2018.
Les mesures nouvelles en 2018

Le montant des mesures nouvelles 2018 pour les structures d’addictologie est fixé à 1M€ sur une enveloppe totale de 4,65 M€.

Financement des salles de consommation à moindre risque : 0,15 M€ sur 6 mois
Programme de réduction des risques et des dommages à distance : 0,10 M€ sur 12 mois
Renforcement des consultations jeunes consommateurs (CJC) : 0,50 M€ sur 6 mois
Mise à disposition de naloxone : 0,25 M€ sur 6 mois

Par ailleurs, au titre de la coordination du dispositif « Un chez soi d’abord », il est prévu une enveloppe 2018 de 0,98 M€.

Trophées de l’Apléat (2016 / 2018)

Chaque année, l’Apleat-Acep remet son Trophée à des personnes ayant contribué par le biais d’une création ou d’une production, à développer des idées et des messages sur le thème de la prévention et de la lutte contre les exclusions.

 

2016

Le premier Trophée a été remis en 2016 aux étudiants en BTS Communication de l’AFTEC. Nous avons travaillé à leurs côtés durant plusieurs semaines afin qu’ils réalisent des spots publicitaires visant à faire connaître les lieux ressources de l’APLEAT. Ce projet s’intégrait dans leur cursus scolaire.

2017

En 2017, nous avons décidé d’attribuer le trophée à l’Aselqo Dauphine pour la réalisation du film « Dépendant ». L’Aselqo Dauphine souhaitait sensibiliser les jeunes de ce quartier aux addictions en général. Ils ont alors mis en scène leur propre scénario et ont réalisé une interview auprès des professionnels de l’APLEAT.

 

2018

L’APLEAT a collaboré en partenariat avec les étudiants en 4ème année de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design d’Orléans pour l’élaboration d’un travail de recherche artistique et préventive sur le thème des addictions. Le Trophée 2018 APLEAT leur a été remis pour la réalisation de ces capsules vidéo créatives et décapantes !
 

 

2019

Le Trophée Apleat-Acep sera décerné en 2019! Restés connectés