« Ma plus grande fierté, c’est de réussir à aider concrètement les jeunes et l’importance que nous portons à nous focaliser sur des méthodes efficaces et prouvées scientifiquement. »
Rémi est intervenant de prévention. Il travaille pour l’association au sein du service PISTES à Orléans. Pour partager son métier d’intervenant de prévention au sein de l’Apléat-Acep, il a accepté de répondre à quelques questions.
Quelles sont les principales missions d’un intervenant de prévention ?
A quoi ressemble une journée de travail type ?
Quels sont les principaux défis professionnels ?
Quels sont les atouts du poste ?
Quelles sont les qualités indispensables pour ce poste ?
Quelle est sa plus grande fierté ?
Pourquoi avoir souhaité travailler dans une association ?
3 conseils à un futur collaborateur ?
Pour découvrir tous les métiers de l’Apléat-Acep, Association de santé et de solidarité en région Centre-Val de Loire : https://apleat-acep.com/nos-metiers/
La prochaine rencontre départementale PDN18 marque les 10 ans d’existence & d’évolution de la démarche dans le département du Cher (18). A cette occasion, nous donnons rendez-vous à tous les Promeneurs, leurs Responsables de structures ou Élus, mais également aux partenaires intéressés/associés à la démarche, le jeudi 22 février dés 9h à l’IUT de Bourges.
Au programme :
un retour de l’Enquête de l’IUT sur les PDN18 & une Conférence du CN NUM (Conseil National du Numérique)
des temps d’échanges conviviaux & informels pour les partenaires
des temps d’échanges participatifs pour les Promeneurs du Net et un temps spécifique pour les Responsables de structures et élus
Un buffet est proposé le midi pour prolonger les discussions avec la communauté des Promeneurs du Net.
Venez nombreux pour (re)faire réseau & échanger sur les nouvelles perspectives et enjeux de l’accompagnement de vos publics sur la rue numérique !
Évènement sur inscription, demander les informations auprès de la Coordination PDN 18 : pdn18@apleat-acep.com
Après plusieurs années d’existence Rue Sainte Anne à Orléans, ce sont des locaux rénovés qui accueillent désormais le public adulte à Orléans. Nous accueillons désormais les personnes de + 23 ans au 10 Bis Boulevard Rocheplatte, au CSAPA Le 10 Bis et les personnes de – 23 ans au 27 rue des Grands Champs au CSPA La Station à Orléans.
Venez nous rencontrer ! Le CSAPA ambulatoire d’Orléans ouvre ses portes le jeudi 15 février 2024 à 11h. Venez découvrir les locaux des deux services : Le 10 Bis (adultes) et La Station (- 23 ans), l’offre de soin et les équipes. La journée débutera par le mot de la Présidente à 11h, ensuite les participants seront invités à découvrir les locaux des deux services (locaux attenants et entrée possible par les 2 adresses), un pot de bienvenue sera proposé par la suite.
Au programme :
11h – Ouverture (entrée possible par les 2 établissements)
11h15 – Mot de la Présidente en Salle ConFor (accès possible depuis les 2 adresses, avec ascenseur)
11h30 – Découverte des locaux et de l’offre de soin
Au 27 rue des Grands Champs : La Station (-23 ans)
Accompagnement des jeunes consommateurs et de leur entourage
Présentation du binôme jeux – Jeux de Hasard et d’Argent et dispositif “Station Game”
Présentation des entretiens familiaux
Présence extérieure & Aller-vers – Points Station en lycée, CFA etc.
Programmes de prévention et Centre de Formation
…
Au 10 Bis Boulevard Rocheplatte : Le 10 Bis (+23 ans)
Parcours de la personne accompagnée
Accompagnement médical et Traitements de Substitution
Réduction des risques et des dommages
Offre EMDR
Présence extérieure & Aller-vers – A pithiviers, en Maison de Santé Pluridisciplinaire, en détention au Centre Pénitentiaire d’Orléans-Saran
Le Conseil régional du numérique et le Conseil régional de la jeunesse de la Région Centre-Val de loire ont souhaité se mobiliser en impulsant un projet majeur de sensibilisation des jeunes sur son territoire. Ce projet répond aux priorités nationales définies dans la stratégie numérique régionale 2023-2027 et la stratégie régionale pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
Le CRIJ de la région Centre-Val de loire a ainsi réuni un collectif d’expert.e.s autour de cette thématique, dont la Coordination Promeneurs du Net 18, qui a permis de réaliser 3 supports :
un outil de prévention “CYBER REPERE”
un livret pédagogique pour les prescripteurs.rices,
un site internet grand public “stop-harcèlement”
L’outil de prévention sera édité à environ 80 000 exemplaires et distribué auprès des jeunes et des professionnels de la région Centre-Val de Loire. Il sera ainsi diffusé aux personnes que nous accompagnons et mis à disposition des professionnels de l’association.
A la fois pensé pour les victimes (mais aussi à destination de potentiels auteurs ou de témoins), il se veut être un support pour la communauté éducative et les parents qui font partie du processus de soutien des jeunes.
La participation de la Coordination Promeneurs du Net 18 a permis de mettre en relief l’importance / la place des parents dans des besoins de repérage et de soutien aux jeunes victimes.
La prévention numérique, portée par la coordination Promeneurs du Net 18, a pointé le fort enjeu d’élargir cette réflexion (ainsi que ces supports) auprès d’un public de plus en plus jeune (les collégiens et même les élèves de primaire, déjà concernés par cette problématique).
Devenue une politique de santé publique en 2016, la Réduction des Risques Alcool permet d’éviter les ruptures de parcours et l’aggravation des situations. Cette méthode d’accompagnement fait partie de l’offre de soin des établissements médico-sociaux du pôle addictologie de l’association. Voici des éléments de compréhension de la RdR Alcool et sa mise en œuvre à l’Apléat-Acep.
Quelques chiffres clés
43 millions de Français consomment de l’alcool et 10 millions ont une consommation d’alcool quotidienne. Alors que 24% des 18 à 75 ans dépassent les repères de consommation, selon une étude Santé Publique France, 5 millions de personne se disent en difficultés face à leur consommation d’alcool. L’alcool est la 2ème cause de mortalité évitable après le tabac, avec 41 000 décès par an liés à l’alcool.
Vers une prise en charge adaptée
Alors que la proposition standard de prise en charge face à une problématique liée aux consommations d’alcool est l’arrêt de ces consommations, cette solution s’avère peut efficace sur un certain nombre de personne avec une reprise majoritaire de la consommation suite à un arrêt.
Par ailleurs, l’usage dangereux d’alcool et drogues est l’un des problèmes de santé et de société les plus stigmatisés. Le sentiment de honte et de culpabilité généré par cette stigmatisation renforce les consommations.
Ainsi, c’est une spirale infernale qui peut être vécue par les personnes en difficulté avec leur consommation d’alcool :
ma consommation est un problème
l’alcool est diabolisé
je ressens de la culpabilité, de la honte face à cette consommation
je tente d’éradiquer l’alcool
si je reprends les consommations, je ressens un profond échec
il entraine un renforcement des consommations et de l’isolement
un découragement
un renoncement aux soins
cela aggrave mon état de santé
Alors pour éviter les ruptures de prises en charge et l’aggravation des situations, il apparait important de tenir compte des impacts de ces consommations. C’est dans ces situations particulières qu’intervient le concept de Réduction des Risques Alcool (RdR Alcool).
La RdR Alcool, c’est d’abord une méthode d’accompagnement adaptée aux besoins spécifiques des personnes en difficultés face à leur consommation. Cette méthode limite les risques sur le plan physique, psychique et social.
Elle est devenue une politique de santé publique en s’inscrivant dans la loi de 2016 de modernisation de notre système de santé. Elle reconnaît officiellement les démarches d’accompagnement et de soins inconditionnels dénués d’impératif d’abstinence.
Formation et déploiement au sein de l’Apléat-Acep
En septembre 2022, 20 professionnels de l’association (des CAARUD Sacados et Le 108, des CSAPA Le 10 Bis, le Caet, La Levée et La Préface) ont été formés par Mme Emmanuelle LATOURTE de l’association santé!
En effet, l’association santé! propose une déclinaison opérationnelle du concept RDR Alcool via 3 axes d’intervention :
Une façon différente de parler d’alcool via un discours spécifique non excluant, non culpabilisant
Une façon différente d’accueillir les personnes via l’adaptation des postures
Une façon différente d’intervenir auprès des personnes en s’attachant à leurs besoins spécifiques
Cette approche a pour finalité l’amélioration de la qualité de vie et le rétablissement.
Les professionnels ont été formés aux 2 méthodes ici! et iaca! :
dans un collectif (la méthode ici!) pour permettre l’inclusion des personnes consommatrices d’alcool et favoriser l’accès au soin
en individuel (la méthode iaca!) pour guider le professionnel dans l’élaboration, la co-construction et la coordination du parcours de santé de la personne
Suite à cette formation, les actions se sont mises en place dans les établissements du pôle addictologie de l’association.
Une consommation acceptée au CAARUD 45
Au CAARUD Sacados à Orléans, depuis fin décembre 2022, la consommation d’alcool est autorisée dans les locaux.
La Réduction des Risques (RdR) est l’une des missions d’un CAARUD (Centre d’Accueil et Accompagnement à la Réduction des Risques pour Usagers de Drogue).
La RdR appliquée au produit Alcool repose sur deux grands principes :
L’absence de jugement à l’égard des consommations
La dispensation de conseils visant à diminuer les impacts négatifs des prises
Ainsi, les conseils suivants font partie de l’approche visant à améliorer la qualité de vie et le rétablissement :
Veiller à l’hydratation, à l’alimentation et au sommeil
Eviter les pics de consommations (surconsommation et sous consommation)
Diminuer la stigmatisation et la culpabilité ressentie par les personnes consommatrices d’alcool
Travailler sur le concept de gestion des consommations, qui propose une alternative à l’abstinence, que certaines personnes ne sont pas en mesure d’atteindre
La première action mise en place par l’équipe du CAARUD Sacados a été d’accepter les consommations d’alcool lors d’un repas de Noël pour les usagers. La consommation, encadrée à deux unités d’alcool maximum selon les recommandations de l’OMS, a été bien reçue par les usagers. L’annonce de la possibilité de désormais consommer de l’alcool au CAARUD a, elle aussi, été bien perçue. L’ambiance lors du repas était bonne. Il n’y a eu aucun débordement lié aux consommations.
Des affichages ont été mis en place dans les locaux, avec des messages forts visant à déculpabiliser les consommateurs et à ouvrir le dialogue sur l’alcool. De nouvelles boissons ont été proposées (smoothies, sodas, bières sans alcool) afin d’encourager l’hydratation des personnes consommatrices. Un panier de légumes récupéré auprès de l’association Solembio a permis de travailler autour de l’alimentation. Un stock de bières a été placé dans la pharmacie. Il permet de fournir de l’alcool aux personnes qui présenteraient des symptômes de manque. Les périodes d’abstinence forcées étant très dangereuses pour les personnes dépendantes à l’alcool.
Avant que l’alcool ne soit autorisé au CAARUD, les usagers devaient se cacher pour consommer ou étaient contraints de boire rapidement leur cannette. Cette interdiction ne favorisait pas le travail autour des consommations. Elle accentuait la forte stigmatisation vécue par les consommateurs d’alcool, notamment lorsqu’ils consomment dans l’espace public. Certains usagers qui passaient auparavant de manière très rapide prennent désormais le temps de se poser.
Pouvoir consommer au CAARUD, c’est pouvoir consommer en sécurité, sans se sentir jugé ou exclu, tout en travaillant à diminuer les risques liés aux prises.
Le Bar à jeux au CTR La Levée
C’est le même constat qui a été fait par les équipes du Centre Thérapeutique Résidentiel La Levée à Orléans. Les consommations d’alcool s’effectuent à l’extérieur, seul, et de manière parfois intensive (binje drinking). Les temps dit “creux”, sans activité, sont propices aux cravings. L’interdiction de consommer ne permet pas de s’essayer à consommer autrement. Pour certaines personnes, il est parfois très difficile d’atteindre une abstinence totale.
L’équipe a imaginé une activité sur un temps de partage autour de jeux de société divers, avec la possibilité de consommer une ou deux unités d’alcool, encadré par des professionnels. Ces consommations sont payantes, sous forme de ticket acheté au préalable.
L’activité a fait l’objet d’un questionnaire auprès des résidants avant sa mise en place. Il a permis de recueillir les avis et intérêts de chacun. Un temps de sensibilisation autour de l’alcool, de la législation en vigueur et de la RdR a également été mené en amont de la première activité.
Intitulé “Bar à jeux”, l’activité dure 2 heures et est encadrée par 2 professionnels (psychologue et aide médico-psychologique). La participation des résidants relève de la libre adhésion.
Le “bar” est composé de différentes boissons, à l’image d’un lieu que l’on pourrait fréquenter en dehors de l’établissement : bière, alcool fort mais aussi café, thé, jus de fruit et sodas. Les conditions requises pour participer à l’activité sont de ne pas avoir consommé d’alcool avant celle-ci (évaluation orale et éthylotest peuvent être utilisés) et adhérer à la charte mise en place.
Cette activité permet aux résidants participants d’apprendre à consommer autrement, de renouer avec le plaisir via une activité ludique (le jeu) et via le partage de valeurs d’entraide.
Depuis mai 2023, 6 séances ont eu lieu avec 15 participants sur la base du volontariat, sur divers temps de la semaine (le matin, en début et fin d’après-midi).
De nouvelles formations envisagées pour enrichir l’offre de soin
Enthousiasmé par l’expérience positive d’Orléans, c’est l’ensemble de l’équipe du CAARUD Le 108 à Bourges qui sera formée à la RdR Alcool pour intégrer la pratique au sein de l’établissement d’ici la fin de l’année 2024.
Une formation est également envisagée pour l’équipe des CSAPA ambulatoires d’Orléans et Bourges, couplée à une réflexion pour intégrer au mieux l’approche RdR Alcool au sein de l’offre de soin des établissements.
Depuis 1999, nous organisons des journées d’échanges entre professionnels sur différentes thématiques qui concernent les adolescents, les conduites à risques, les questions d’usage de produits psychoactifs, d’abus, de dépendances et de maladies chroniques.
Ces journées s’adressent aux professionnels en charge de l’accueil, de l’écoute, de l’éducation de l’enseignement et de l’insertion, de l’accompagnement, de la prévention et du soin pour les adolescents et les adultes, et contribuent à l’amélioration de nos réflexions en croisant des regards et des pratiques pluridisciplinaires.
Cette année, Regards Croisés aura lieu le vendredi 15 décembre 2023 à l’atelier Canopé à Orléans et aura pour thématique : “Soutien à la parentalité : quels dispositifs et accompagnements ?”
La parentalité pourrait représenter le rôle le plus important auquel doivent faire face de nombreuses personnes sans le moindre soutien ni la moindre préparation. Il s’agit pourtant d’un rôle crucial, la famille représentant, selon les contextes, un facteur de risque ou un facteur de protection de la délinquance, de la santé mentale ou encore des addictions pour leurs enfants. En Région Centre-Val de Loire, une pluralité de dispositifs, soutiens ou informations sont disponibles pour aiguiller ce chemin de la parentalité. Nous verrons comment se déclinent les politiques locales à destination des parents, comment évoluent les services, qu’ils soient collectifs, individuels, à domicile ou en espace dédié. De la prévention jusqu’au soin, nous nous attarderons sur les leviers d’implication efficaces et partageront des éléments de réflexion pour favoriser la rencontre entre ces dispositifs et leurs potentiels bénéficiaires.
Parmi les sujets abordés, nous retrouverons : les facteurs de protection des risques, les 1000 premiers jours, la place de soutien à la parentalité dans les interventions à domicile, le programme de prévention PSFP pour les 6/11 ans, la prévention précoce, la spécificité de l’accompagnement auprès des gens du voyage, le soutien à la parentalité en Centre Thérapeutique Résidentiel.
Nous avons le plaisir de participer au projet régional “Agir contre le cyberharcèlement”, ayant pour objectif de sensibiliser les jeunes sur la question du cyberharcèlement. Le lancement officiel de ce projet régional aura lieu le jeudi 16 novembre 2023, autour d’une table-ronde d’expert.e.s.
A propos de l’évènement
Le cyberharcèlement est devenu une problématique centrale de notre société, et plus particulièrement des jeunes. L’actualité ne cesse malheureusement de nous le rappeler de manière tragique. Face à cela, le conseil régional du numérique et le conseil régional de la jeunesse de la Région Centre-Val de Loire, ont souhaité se mobiliser en impulsant un projet majeur de sensibilisation des jeunes de son territoire, en adéquation avec les priorités régionales définies dans la stratégie numérique régionale 2023-2027 et la stratégie régionale pour l’égalité entre les femmes et les hommes. La Région agit en effet pour que les citoyens et les citoyennes, et notamment les jeunes, s’épanouissent dans cet univers d’opportunité en étant protégés et conscients des règles.
Ce projet, mis en œuvre par le CRIJ Centre-Val de Loire et appuyé par un comité d’experts, inclut la création et le déploiement d’outils de sensibilisation et d’information destinés aux jeunes et leurs prescripteurs. Leurs objectifs : sensibiliser et informer sur le cyberharcèlement, accompagner une conscientisation et une réflexivité sur le sujet, déclencher des espaces d’échanges, soutenir les victimes et leur entourage, et prévenir des comportements et actes problématiques.
L’implication de l’Apléat-acep à travers les Promeneurs du Net 18
Eva SANDOU-VALETTE, coordinatrice du dispositif Promeneurs du Net du Cher, porté par notre Association, est invitée à la table-ronde qui se déroulera le jeudi 16 novembre à partir de 17h au CRIJ d’Orléans. Cet évènement est à suivre en direct sur la chaîne twitch du CRIJ ou sur la page Facebook de la Région Centre-Val de Loire.
Mois sans tabac revient pour la 8ème édition. Opération nationale et locale d’aide à l’arrêt du tabac, le Mois sans tabac rassemble chaque année des milliers d’inscrits (87 921 inscrits pour cette année 2023). Les fumeurs souhaitant participer au défi collectif sont invités à s’inscrire au programme d’aide à l’arrêt via le site mois-sans-tabac.tabac-info-service.fr.
Un mois pour stopper la cigarette et augmenter ses chances d’arrêt définitif !
“Le Mois sans tabac est l’occasion pour les fumeurs de rejoindre un élan collectif et de s’engager ensemble dans une démarche d’arrêt du tabac. C’est une étape essentielle qui a su démontrer son efficacité au fil des années et qui nécessite d’être au plus proche des fumeurs pour les soutenir. Parce que stimuler leur motivation est capital, Santé publique France et ses partenaires, toujours plus nombreux chaque année, accompagnent l’ensemble des participants à tenir durant ce défi et ainsi augmenter leurs chances d’abandonner le tabac définitivement. Lutter contre le tabagisme est une priorité de santé publique et c’est collectivement que nous arriverons demain à une France non fumeuse. »
Dr Caroline Semaille, Directrice générale de Santé publique France
En s’inscrivant au défi, chaque participant bénéficie d’outils et conseils pour l’aider à arrêter de fumer :
une consultation avec un professionnel
un kit d’aide à l’arrêt avec un programme de 40 jours
une application de e-coaching (via Tabac info service)
un suivi téléphonique avec un tabacologue (au 3989)
Des actions sont par ailleurs menées par les acteurs (professionnels de santé, commerce de proximité, entreprises…) en région Centre-Val de Loire : Stands d’information, Ateliers collectifs de sensibilisation, Entretiens individuels, Consultations avec un tabacologue. Le dispositif propose également au niveau régional des temps de formation pour les professionnels. Pour en savoir plus : www.mois-sans-tabac-cvl.fr
Le mois sans tabac en région, c’est aussi :
Une présence sur les réseaux sociaux (LinkedIn, Facebook et Instagram) où l’on retrouve le partage d’informations, du soutien et de la motivation, une valorisation des actions mises en place
L’Apléat-Acep est ambassadrice du Mois sans tabac en région Centre-Val de Loire. Les équipes de nos différents services sont par ailleurs mobilisées pour proposer des actions de terrain dans nos établissements et chez les partenaires. Les actions sont menées avec le soutien financer de l’Agence Régionale de Santé Centre-Val de Loire.
Mois sans tabac est un programme financé par Santé Publique France, le Ministère de la Santé et de la Prévention, en partenariat avec l’Assurance Maladie.
Le jeudi 21 septembre, les partenaires de l’Apléat-Acep étaient invités à l’inauguration du Centre Social Tsiganes 41 à Romorantin-Lanthenay.
Les Administrateurs et la Direction Générale, entourés de l’équipe du Centre Social ont accueilli les structures partenaires et les salariés dans les locaux, investis par Tsiganes 41 depuis un an.
Parmi les nombreuses activités du centre social, les participants ont pu découvrir : le fonctionnement de la domiciliation des voyageurs, des témoignages de voyageurs, avec la présence d’une voyageuse et son stand de crêpes; les actions liés à la santé déployées sur les aires d’accueil, les démarches d’accès aux droits (RSA, missions, emploi, formation) ainsi que les animations proposées tout au long de l’année.
Nous remercions les partenaires présents ainsi que Monsieur MEUNIER, Vice-président du Conseil d’Administration de la CAF du Loir-et-Cher et Monsieur LORGEOUX, Maire de Romorantin-Lanthenay.
Retrouvez le discours de Madame Pascale NEVEU, Directrice Générale :
“Nous sommes heureux et honorés, chers partenaires, professionnels et voyageurs, de vous accueillir aujourd’hui pour les Portes Ouvertes et l’Inauguration du Centre Social Tsiganes 41 géré par l’Apleat Acep, Association de Santé et de Solidarité implantée en Région Centre Val de Loire.
C’est en 2004 que l’Espace de Vie Sociale Tsiganes 41 est créé par l’ACEP, forte d’une première expérience d’accompagnement social de personnes issues de la communauté des Gens du Voyage, sur le département du Cher, par le Centre Social Cher Tsiganes fondé en 1996.
Après 19 ans de fonctionnement en tant qu’Espace de Vie Sociale, Tsiganes 41 est depuis Janvier 2023 agréé Centre Social Itinérant sur l’ensemble du Département, par la Caisse d’Allocation Familiale du Loir-et-Cher.
A ce titre, Tsiganes 41 accueille et accompagne les voyageurs dans l’ensemble de leurs démarches d’accès aux droits.
Ses missions sont : Favoriser l’insertion sociale et professionnelle Permettre l’accès à tous les dispositifs de droit commun Soutenir la parentalité Assurer un accompagnement social global des familles Développer et soutenir le lien et la mixité sociale Promouvoir la santé via une équipe mobile Impulser et participer aux animations socioculturelles du territoire Exercer une fonction d’expertise et de médiation auprès des partenaires
En quelques chiffres, cela représente depuis le 1er janvier 2021 : 20 actions collectives d’animation locale touchant 180 foyers 36 actions de santé
Et depuis le 1er janvier 2023 347 foyers domiciliés 263 allocataires du RSA en parcours d’insertion 150 micro-entreprises accompagnées
Et plus globalement, une implication forte sur le territoire avec un rôle actif dans les domaines de l’éducation, de l’habitat, de l’insertion et de la santé auprès des services des collectivités territoriales, des services de l’État et des acteurs associatifs.
Je tiens à souligner l’engagement et le professionnalisme de l’équipe de Tsiganes 41 encadrée par sa Cheffe de Service Alison AUBERGER, dont nous regrettons très sincèrement le départ prochain, tout en la soutenant dans son parcours de formation de cadre initié par notre Association.
Je remercie également nos partenaires institutionnels pour leur soutien et les financements octroyés sans lesquels le Centre Social n’existerait pas : Le Département du Loir-et-Cher, en excusant Mr GOUET son Président qui n’a pu se libérer, L’Agence Régionale de Santé Centre-Val de Loire, La Direction Départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations du Loir-et-Cher, La Sous-Préfecture de Romorantin-Lantenay, représentée ce jour par Mme BOUTRON Secrétaire Générale Adjointe, La Caisse d’Allocations Familiales du Loir-et-Cher, représentée ce jour par Mr MEUNIER Vice-Président du Conseil d’Administration à qui je laisse la parole.“
La journée Regards Croisés revient en fin d’année avec pour thématique “Le soutien à la parentalité”. Elle aura lieu le vendredi 15 décembre à l’Atelier Canopé, 55 rue Notre Dame de Recouvrance à Orléans.
Cette journée est soutenue financièrement par le Conseil Régional et l’ARS Centre-Val de Loire.
Soutien à la parentalité, quels dispositifs et accompagnements ?
La parentalité pourrait représenter le rôle le plus important auquel doivent faire face de nombreuses personnes sans le moindre soutien ni la moindre préparation. Il s’agit pourtant d’un rôle crucial, la famille représentant, selon les contextes, un facteur de risque ou un facteur de protection de la délinquance, de la santé mentale ou encore des addictions pour leurs enfants.
En Région Centre-Val de Loire, différents dispositifs, soutiens ou informations sont disponibles pour aiguiller ce chemin de la parentalité.
Nous verrons comment se déclinent les politiques locales à destination des parents, comment évoluent les services, qu’ils soient collectifs, individuels, à domicile ou en espace dédié.
De la prévention jusqu’au soin, nous nous attarderons sur les leviers d’implication efficaces et partageront des éléments de réflexion pour favoriser la rencontre entre ces dispositifs et leurs potentiels bénéficiaires.