[Addictologie] Le Forum Addiction à Boigny-sur-Bionne a réuni 180 professionnels du secteur médical, sanitaire et social

Un forum pour connaître les outils et structures existantes dans l’agglomération Orléanaise en matière d’addiction

Ce temps fort, organisé par le CCAS de Boigny-sur-Bionne, l’APLEAT-ACEP, l’ANPAA 45 et l’EPSM Daumézon, a permis de donner de la lisibilité sur les outils et ressources existantes en addictologie dans la métropole orléanaise, mercredi 9 octobre 2019. Il s’inscrit dans le cadre du Contrat Local de Santé (CLS) de la Métropole Orléanaise dont l’axe 2 A, consacré aux addictions, entend éviter les ruptures de prise en charge et développer les parcours de santé.

« Face à l’accélération de la vie, les problématiques liées à l’alcool, à la solitude et à l’isolement doivent être interpellées dès l’école », Mme LAINGUET, Maire de Fleury-les-aubrais, ville pilote du CLS depuis 2015.

Ainsi, les participants ont pu découvrir lors de conférences, les nombreuses ressources en Addictologie pour intervenir selon le public et ses besoins : de la définition du risque, en passant par la réduction des risques et des dommages, mais aussi l’accompagnement et le soin des personnes et de l’entourage.

Les stands d’information ont permis aux professionnels présents de repartir avec une meilleure connaissance des structures d’accueil de la métropole, parmi celles-ci :

  • l’UNAFAM (Union Nationale des Familles et Amis de Personnes Malades et/ou Handicapées Psychiques),
  • le planning familial,
  • la maison des adolescents
  • et la prévention routière.

Les dispositifs du territoire spécialisés en addictologie, répartis en plusieurs secteurs, notamment médico-social et hospitalier ont ainsi pu être identifiés. Le prochain évènement annoncé par M MILLIAT, Maire de Boigny-sur-Bionne aura pour objet l’addiction sans substances.

Dans la presse

 

Lancement d’un programme innovant de soutien aux familles et à la parentalité (12 – 16 ans)

Lancement du programme de soutien aux familles et à la parentalité dans le loiret

L’APLEAT-ACEP, avec le soutien de l’ARS Centre-Val de Loire, lance le programme de soutien aux familles et à la parentalité pour les familles ayant un enfant de 12 à 16 ans. Des sessions de formation sont en cours cette semaine à Orléans pour former les professionnels et futurs animateurs du programme qui sera proposé aux familles dès le mois de Mars 2020. Ainsi 10 familles pourront être accompagnées pour améliorer la communication avec leur enfant et mieux comprendre leur adolescent.

Renforcer les relations et les compétences familiales afin de réduire chez les jeunes les problèmes d’addiction, de délinquance mais aussi améliorer les compétences sociales et scolaires, voici l’ambition du programme de soutien aux familles et à la parentalité (PSFP) déployé dans le Loiret par l’APLEAT-ACEP sur l’année 2019/2020.

Dotée d’un certain nombre d’outils pour susciter l’implication et l’adhésion des familles, le programme SFP (Soutien aux Familles à la Parentalité) est un programme éducatif de mise en place d’une stratégie d’intervention précoce reconnue et validée internationalement dans le champ de la prévention et de la promotion de la santé.

« Implanté dans 35 pays, le programme a été évalué de manière efficace plus de 150 fois »,
Ulrich Vandoorne, développeur du programme au niveau national

Un programme innovant …

PSFP est basé sur le développement des compétences psychosociales (CPS) des adolescents, ainsi que le développement des compétences parentales. Un travail est ainsi mené avec les jeunes, puis avec les parents et enfin ensemble pour une mise en commun des savoirs.
« Ce programme n’est pas directement orienté vers les consommateurs mais vise bien à intervenir en amont d’une conduite addictive. » précise Ulrich Vandoorne. Au-delà des problématiques de consommation de substances psychoactives chez les jeunes, l’adolescence est souvent un moment de questionnement et de tentation. Les techniques utilisées lors des ateliers vont aider les familles à développer des facteurs de protection et à mettre en place un climat familial positif. C’est un enjeu clé pour le développement des enfants.

… qui répond à un réel besoin des familles

« Comment communiquer avec mon adolescent(e) ? », « Comment instaurer un climat familial positif ? », se sont autant de questions auxquelles aimeraient répondre des parents que rencontrent les professionnelles du CCAS (Centre Communal d’Action Social) d’Olivet, présentes ce jour à la formation dispensée par Ulrich Vandoorne et l’APLEAT-ACEP. Elles ont ainsi pu découvrir ce programme novateur, répondant à un besoin de certaines familles.

La psychologie positive, la communication bienveillante sont autant d’outils que les animateurs du programme vont pouvoir apporter aux familles pour établir un climat de confiance et ainsi renforcer les liens.


Ainsi, 25 professionnels ont déjà participé à la formation dispensée les 16 et 17 septembre 2019 à Orléans. Tout professionnel intervenant auprès de jeunes et de leur famille peut en être prescripteur, nous mettons à disposition tous les outils et contact nécessaire.

EN BREF

  • Programme destiné aux familles avec enfant âgé entre 12 et 16 ans
  • Sessions participatives, pragmatiques, ludiques (avec échanges, apports de connaissances, recommandations et exercices pratiques)
  • Ateliers répartis en 14 sessions
  • Chaque session dure 2h30, à fréquence d’une par semaine pendant 14 semaines
  • Elles auront lieu dans le Loiret (lieu à définir selon les inscriptions)
  • Parents et enfant doivent être présents à chaque session
  • Sessions animées par les professionnels (éducateurs, psychologues) de l’APLEAT-ACEP
  • Une session PSFP regroupe une dizaine (maximum 14) de familles volontaires
  • Les inscriptions des familles se font auprès de l’APLEAT-ACEP, référent : Nicolas BAUJARD

Média

TAPAJ, Lauréat régional du prix de l’inspiration en ESS en Centre-Val de Loire

TAPAJ, Lauréat régional du prix de l’inspiration en ESS en Centre-Val de Loire

Le prix de l’inspiration en ESS en région Centre-Val de Loire nous a été remis le 16 mai 2019 par la Fondation Crédit Coopératif.

Ce prix est un appel à initiatives, il distingue des projets exemplaires et novateurs pour les territoires. Nous sommes fiers d’être lauréat en région Centre-Val de Loire pour notre action auprès des jeunes via le dispositif TAPAJ déployé dans le Loiret et le Cher.

Remise du prix de l’inspiration en ESS, le 16 mai 2019, par la Fondation Crédit Coopératif

TAPAJ, pour Travail Alternatif Payé À la Journée, est un dispositif de réduction des risques fondé sur l’insertion. Il permet aux jeunes de 16 à 25 ans en errance d’être rémunérés en fin de journée, pour une activité professionnelle qui ne nécessite pas de qualification ou d’expérience professionnelle particulière et ne les engage pas sur la durée. TAPAJ apporte en cela une réponse adaptée aux jeunes en errance que leurs problématiques sociales, éducatives et sanitaires tiennent éloignés des dispositifs de droit commun.

>> Pour en savoir plus sur le dispositif TAPAJ, cliquez ici

Plus d’informations sur le prix de l’inspiration ESS

Dans les médias

Et la suite ?

Nous sommes pré-sélectionnés pour concourir au Prix National de l’Inspiration en ESS !

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Substances et performance à l’adolescence Résultats de l’enquête ESPAD 2015

Note 2018-02, OFDT, 9 p.
Mai 2018

Cette note analyse les réponses des lycéens interrogés en 2015 lors de l’enquête European School Project on Alcohol and other Drugs (ESPAD) à propos de pratiques destinées à améliorer leurs performances à l’occasion d’activités sportives mais aussi dans le contexte de la préparation des examens.

L’utilisation de substances afin d’améliorer les performances sportives concerne un lycéen sur quinze (7 %). Le dopage sportif stricto sensu, soit l’utilisation de substances prescrites ou illicites, est bien moindre et ne concerne qu’un lycéen sur cinquante (2 %). Dans ces deux cas, il s’agit de comportements masculins, alors que le recours, plus fréquent, à des substances afin de lutter contre stress et la fatigue s’avère être une conduite plus féminine. Enfin, un lycéen sur six (16 %) déclare avoir pris au cours des 12 derniers mois un produit dans le cadre de la préparation d’un examen. Cette pratique est plus souvent déclarée par les filles.

Auteurs : Stanislas Spilka, Éric Janssen

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Cannabidiol (CBD) le point sur la législation

 
De nombreux produits présentés comme contenant du CBD sont récemment apparus sur le marché français. La MILDECA a piloté un groupe de travail interministériel afin de rendre publiques des informations juridiques et techniques validées par toutes les autorités concernées.

Le cannabidiol (CBD) fait partie des composés actifs majeurs du cannabis, autrement appelé chanvre, au même titre que le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC). Les tétrahydrocannabinols sont des substances inscrites sur la liste des stupéfiants3. Leur utilisation est donc strictement encadrée.

De nombreux produits présentés comme contenant du CBD sont récemment apparus sur le marché français. Il s’agit essentiellement d’e-liquides pour cigarettes électroniques, de produits cosmétiques ou de gélules.
C’est pourquoi, les autorités sanitaires souhaitent apporter une clarification sur la réglementation applicable à ces produits.

La réglementation française prévoit que toutes les opérations concernant le cannabis sont interdites, notamment sa production, sa détention et son emploi1. Dès lors, tout produit contenant du cannabidiol extrait de la plante de cannabis est interdit sauf s’il entre dans le cadre de la dérogation ci-après mentionnée.

Cette dérogation à ce principe d’interdiction existe afin de permettre  l’utilisation du chanvre à des fins industrielles et commerciales, notamment dans l’industrie textile, automobile, dans les marchés du bâtiment, de la papeterie, de l’oisellerie et de la pêche, des cosmétiques, de l’alimentation humaine, en jardinerie.

Ainsi, certaines variétés de cannabis ou de chanvre, dépourvues de propriétés stupéfiantes, peuvent être utilisées à des fins industrielles et commerciales sous trois conditions cumulatives :

  • les variétés de chanvre autorisées figurent sur une liste2 ;
  • seules les graines et les fibres peuvent être utilisées. L’utilisation des fleurs est quant à elle interdite ;
  • la plante doit avoir une teneur inférieure à 0,2% en THC.

Le taux de 0.2 % de THC n’est pas un seuil de présence de THC dans le produit fini mais dans la plante elle-même. Or, des contrôles réalisés dans certains produits présentés comme contenant du CBD ont révélé la présence de THC.

La présence de THC dans les produits finis, quel que soit son taux, est interdite.

 

Les produits, et notamment les e-liquides  à base de CBD sont donc interdits s’ils contiennent du THC quel que soit le taux et s’ils ne sont pas obtenus à partir de variétés et de partie de plantes autorisées.

Par ailleurs, il est rappelé qu’en France, les seuls produits contenant des tétrahydrocannabinols et du CBD pouvant revendiquer des allégations thérapeutiques sont les médicaments autorisés par l’ANSM ou la Commission européenne sur la base d’un dossier évalué selon des critères scientifiques de qualité, sécurité et efficacité. Le non-respect de cette réglementation est passible de sanctions pénales.

Enfin, certaines publicités en faveur de produits contenant du CBD entretiennent une confusion entre le cannabis et le CBD et font ainsi la promotion du cannabis. Cette pratique est susceptible de constituer l’infraction pénale de provocation à l’usage de stupéfiant.

Ce qu’il faut retenir :
•  Les variétés de chanvre autorisées à des fins industrielles et commerciales sont réglementées et inscrites dans le Code de la santé publique ;
•  L’utilisation et la commercialisation de fleurs ou feuilles de chanvre, ou de produits obtenus à partir de ces parties de la plante, ne sont pas autorisées, quelle que soit la variété ;
•  Les e-liquides et autre produits à base de CBD sont  interdits s’ils contiennent du THC quel que soit la quantité et s’ils ne sont pas obtenus à partir de variétés et de partie de plantes autorisées;
•  Aucune vertu thérapeutique ne peut être revendiquée notamment par les fabricants, vendeurs de produits contenant du CBD.
•  Toutes les publicités portant allégations de vertus thérapeutiques sont interdites (à l’exception des médicaments bénéficiant d’une AMM).

1 Article R. 5132-86 I -1°du code de la santé publique (CSP)
2 Arrêté modifié du 22 août 1990 portant application de l’article R. 5132-86 du CSP
3 Arrêté du 22 février 1990 fixant la liste des substances classées comme stupéfiants

 

Parution du rapport européen sur les drogues 2018

L’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA) a rendu public ce 7 juin 2018 son rapport européen sur les drogues 2018, lors d’une conférence de presse à la commission européenne à Bruxelles.

Le Rapport européen sur les drogues 2018: tendances et évolutions fournit une analyse exhaustive des caractéristiques qui se dégagent dans les 28 États membres de l’Union européenne, en Turquie et en Norvège. Disponible en 24 langues, sous format papier et PDF, ce rapport examine l’offre et le marché des drogues illicites, les données de consommation et leurs évolutions, ainsi que les problèmes de santé qui en résultent et les réponses apportées. Le Bulletin statistique 2018 (Statistical Bulletin 2018) qui accompagne le rapport reprend l’ensemble des données européennes sur lesquelles se fonde l’analyse.

Le rapport sera complété par un Panorama national des drogues (Country Drug Reports) pour chaque pays (UE-28, Turquie et Norvège).

Élaborés par l’EMCDDA avec le concours des points focaux nationaux Reitox (dont l’OFDT), ces 30 panoramas en ligne rendent compte de l’usage de drogue et des problèmes de santé publique connexes, des politiques en matière de drogue et des réponses apportées, ainsi que l’offre de drogues illicites.

Quelles sont les dernières tendances du marché des drogues et quels en sont les moteurs? Quelles drogues sont les plus préoccupantes à l’heure actuelle? Quelles sont les dernières évolutions en matière de prévention, de traitement et de politiques de lutte antidrogue?
 
source : https://www.federationaddiction.fr/36076-2/

Enquête sur les addictions chez les jeunes (18-24 ans)

Paris, le 8 juin 2018 – Le Fonds Actions Addictions, la Fondation pour l’innovation politique et la Fondation Gabriel Péri ont confié à IPSOS la réalisation d’une enquête* portant sur la perception des addictions chez les jeunes et sur l’acceptabilité des différentes mesures de prévention et de soin. L’analyse s’est centrée sur les niveaux de consommation, l’appréhension par les parents des consommations des jeunes, le taux d’accessibilité aux produits, le niveau de connaissance des risques par les jeunes. Elle traite également de la perception plus ou moins positive de certaines mesures de prévention et de soins.

L’enquête fait tout d’abord ressortir des niveaux de consommation inquiétants chez les jeunes en ce qui concerne tous les produits, licites ou illicites. On voit par exemple que 9% des jeunes français fument du cannabis au moins 1 fois par mois, ce taux montant à 25% pour la région parisienne. Les données pour les drogues type Cocaïne, Ecstasy, GHB sont aussi édifiantes pour des produits autrefois moins prisés des jeunes : 340 000 jeunes de 14-17 ans en ont déjà consommé et 255 500 parmi les 18-24 en consommeraient toutes les semaines. Les addictions comportementales ne sont pas en reste avec 25% des 18-22 ans passant plus de 5 heures par jour sur les réseaux sociaux et 16% affirmant passer 5 heures par jour à jouer aux jeux-vidéos. Plus inquiétante encore est la fréquence consommation de pornographie avec 9% de jeunes utilisateurs quotidiens.

On peut estimer que ces chiffres sont en partie dus à la facilité d’accès des mineurs aux produits censés leur être prohibés ; les chiffres le prouvent avec 80% des buralistes acceptant de vendre des cigarettes aux mineurs ; 92% des jeunes estiment qu’il est facile d’accéder à la pornographie, 69% pour le cannabis 65% pour l’alcool et 46% pour la cocaïne ou la MDMA.

L’inquiétude des parents est-elle proportionnelle à ces données très alarmantes ? Rien n’est moins sûr. La consommation en alcool et en tabac est en effet très sous-estimée par les parents avec seulement 10% d’entre-deux qui pensent que leur enfant boit au moins une fois par semaine… alors que la proportion réelle est plutôt estimée à 30% ; elle est de 15 % contre 24 % pour le tabac.

Point important : l’étude a démontré que, chez les jeunes, la perception du danger était clairement présente ; ces derniers sont bien conscients des risques de dépendances, maladies, accidents, échecs scolaires, troubles psychiques qu’entraîne une consommation régulière de produits.

Cette enquête montre que les campagnes de prévention ne sont pas suffisantes pour protéger les jeunes contre les conduites addictives. Des actions de contrôle de l’accès aux produits et aux comportements dangereux sont nécessaires et approuvées. Parmi les mesures plébiscitées par les sondés ont peut citer :

  • L’interdiction de la publicité pour l’alcool
  • L’interdiction du tabac dans tous les lieux publics
  • L’aggravation des peines pour les trafiquants de drogues
  • La systématisation des amendes pour les consommateurs
  • L’aggravation des peines pour ceux qui ne respectent pas l’interdiction de vente d’alcool, de tabac ou de jeux d’argent aux mineurs
  • Le remboursement des traitements contre les addictions (ceci met en évidence que le public fait la différence entre les consommations volontaires et les maladies addictives)

L’augmentation des prix reste toutefois une mesure moins populaire pour les français interrogés, malgré son efficacité prouvée.

On peut donc tirer plusieurs enseignements de ces données :

Les jeunes consomment de plus en plus, et de plus en plus jeunes, mais ils sont bel et bien conscients que ces consommations impliquent des dangers pour leur santé physique et pour leur développement. Les parents, à contrario, semblent mal évaluer l’importance du problème, notamment pour les addictions liées aux nouveaux usages numériques et aux drogues licites. Ces hausses de consommation chez les jeunes renforcent le besoin d’une meilleure prévention/prise en charge avec la volonté exprimée de mettre en place des réformes concrètes (remboursement de traitements, interdiction de vente aux mineurs…) pour en réduire les dommages.

Vous retrouverez l’intégralité de cette enquête sur les sites :

http://www.fondapol.org/   http://www.gabrielperi.fr/

*Enquête réalisée entre le 30 Mars et le 5 Avril 2018. L’échantillon se décomposé en 3 parties : 2005 individus âgés de 18 ans et plus, 1000 jeunes de 14 à 24 ans et 402 parents d’enfant de 14 à 24 ans

Parution de l’instruction ministérielle 2018 relative aux établissements et services médicosociaux

L’instruction ministérielle du 17 mai 2018 relative à la campagne budgétaire pour l’année 2018 des établissements et services médicosociaux accueillant des personnes confrontées à des difficultés spécifiques vient d’être publiée. Elle concerne les ACT, les LHSS, les CAARUD, les CSAPA, les LAM, et le dispositif « Un chez soi d’abord ».

Le montant de l’enveloppe de l’année 2018 s’élève à 619,93 M€, soit un taux de progression de +6,47 % par rapport à 2017.

Le montant de mesures nouvelles disponibles en 2018 est de 5,45 M€.
Les mesures de reconduction, les extensions en année pleine et les dépenses inéluctables en 2018

Le montant des enveloppes consacrées à l’extension en année pleine des mesures nouvelles de 2017 s’élève à 26,43 M€ dont :

le financement de salles de consommation à moindre risque (SCMR) sur 11 mois, soit 1,99 M€
le renforcement de l’offre médico-sociale en CSAPA et CAARUD dont matériel de réduction des risques (RDR) pour 8 mois, soit 1,28 M€
la mise à disposition de tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) VHC en CAARUD et VIH en CSAPA pour 8 mois, soit 0,18 M€
le déploiement de programmes de Réduction des risques et des dommages (RDRD) à distance pour 8 mois, soit 0,17 M€
le renforcement des Consultations Jeunes Consommateurs (CJC) sur 8 mois, soit 1,36 M€
la mise à disposition de la naloxone sur 8 mois, soit 0,27 M€

Par ailleurs, dans le cadre d’un contentieux relatif à la rémunération des médecins spécialistes de l’ANPAA, 419 031 € de crédits sont délégués pour l’année 2018.
Les mesures nouvelles en 2018

Le montant des mesures nouvelles 2018 pour les structures d’addictologie est fixé à 1M€ sur une enveloppe totale de 4,65 M€.

Financement des salles de consommation à moindre risque : 0,15 M€ sur 6 mois
Programme de réduction des risques et des dommages à distance : 0,10 M€ sur 12 mois
Renforcement des consultations jeunes consommateurs (CJC) : 0,50 M€ sur 6 mois
Mise à disposition de naloxone : 0,25 M€ sur 6 mois

Par ailleurs, au titre de la coordination du dispositif « Un chez soi d’abord », il est prévu une enveloppe 2018 de 0,98 M€.

Trophées de l’Apléat (2016 / 2018)

Chaque année, l’Apleat-Acep remet son Trophée à des personnes ayant contribué par le biais d’une création ou d’une production, à développer des idées et des messages sur le thème de la prévention et de la lutte contre les exclusions.

 

2016

Le premier Trophée a été remis en 2016 aux étudiants en BTS Communication de l’AFTEC. Nous avons travaillé à leurs côtés durant plusieurs semaines afin qu’ils réalisent des spots publicitaires visant à faire connaître les lieux ressources de l’APLEAT. Ce projet s’intégrait dans leur cursus scolaire.

2017

En 2017, nous avons décidé d’attribuer le trophée à l’Aselqo Dauphine pour la réalisation du film « Dépendant ». L’Aselqo Dauphine souhaitait sensibiliser les jeunes de ce quartier aux addictions en général. Ils ont alors mis en scène leur propre scénario et ont réalisé une interview auprès des professionnels de l’APLEAT.

 

2018

L’APLEAT a collaboré en partenariat avec les étudiants en 4ème année de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design d’Orléans pour l’élaboration d’un travail de recherche artistique et préventive sur le thème des addictions. Le Trophée 2018 APLEAT leur a été remis pour la réalisation de ces capsules vidéo créatives et décapantes !
 

 

2019

Le Trophée Apleat-Acep sera décerné en 2019! Restés connectés